Le ministre Gabriel Attal a poursuivi l'œuvre de Jean-Michel Blanquer : réformes qui accentuent le tri social et désorganisent les écoles, collèges et lycées, suppressions de postes, dégradation des conditions de travail, gestion par l’évaluation, mépris envers les personnels, salaires insuffisants ! Et depuis quelques jours, c'est Amélie Oudéa-Castéra qui est devenue ministre de l'éducation, ce qui représente une nouvelle forme de mépris. Il est tout bonnement impossible qu’elle assure correctement sa mission à la tête d’un ministère fort de plus d’un million d’agent·es et de 12 millions d’usager·es alors qu’elle doit également assurer l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques - qui sont par ailleurs une entreprise massive de privations de droits et de libertés au service du sport capitaliste. Son parcours personnel et professionnel la place dans la droite lignée du gouvernement macroniste : liens familiaux ancrés dans la bourgeoisie parisienne.
Rien dans son parcours ne la qualifie pour être ministre de l’Éducation nationale, comme en témoignent les propos honteux qu'elle a tenu contre l'école publique pour justifier la scolarisation de ses enfants dans l'école privée catholique Stanislas, institution sexiste et homophobe : la faute à des "paquets d'heures pas sérieusement remplacées", mais aussi parce que ses enfants doivent être "bien formés, avec de l'exigence dans la maitrise des savoirs fondamentaux", et "en sécurité" - toutes choses qui exigent les moyens pour lesquels nous nous battons sans relâche, et que les ministères successifs ne cessent de réduire !
Les personnels de l’Éducation nationale savent que pour arracher des augmentations salariales, de meilleures conditions de travail et faire barrage aux contre-réformes, il faut imposer un rapport de force, la grève est notre meilleure arme.
Pour de vraies augmentations de salaires pour toutes et tous, pour de meilleures conditions de travail, pour de vrais moyens et des créations de poste, pour une école pour tou-tes les élèves, et pour faire comprendre à notre nouvelle ministre qu'on ne peut pas cracher ainsi sur l'école publique que nous faisons vivre au quotidien, pas pour les enfants de la bourgeoisie mais pour tou-tes : TOU-TES EN GREVE LE 1ER FEVRIER !
Manifestations le 1er février dans l'Aude :
Carcassonne 14h30 Place Carnot
Narbonne 10h30 lycée Louise Michel, avec assemblée générale de gréviste à 9h au même endroit.